Le tribunal administratif de Montpellier a finalement validé l'identification par l'ADN des chiens de Béziers par la police municipale. Le but ? Sanctionner les propriétaires qui ne ramassent pas les déjections de leur fidèle compagnon.
Une mesure disproportionnée. 20 Minutes, qui rapporte l'information, rappelle que cette mesure phare du maire de Béziers Robert Ménard, élu en 2014 avec le soutien du Front national, avait été prise en juin 2016. Retoquée par la cour d'appel de Marseille qui l'estimait disproportionnée, la délibération avait l'objet d'une révision de la part de la mairie.
Le nouveau projet proposé par la municipalité était ainsi restreint à un périmètre de 1.500 chiens sur les 9.000 estimés dans la commune. Les données récoltées par la mairie ne pouvaient être conservées par cette dernière mais par le ministère de l'Agriculture. La municipalité proposait également que la préfecture constate la contravention en lieu et place de la police municipale qui elle, dresserait le PV.
Ces propositions avaient également été attaquées en justice par le préfet de l'Hérault. Le tribunal administratif a pour sa part estimé "qu'aucun des arguments soulevés n'était propre à créer un doute sérieux sur la légalité du nouveau projet".