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Boycott : le CFCM appelle les musulmans de France à "défendre l'intérêt" du pays

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM). © KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a appelé lundi les musulmans de France à "défendre l'intérêt" du pays face à la campagne de boycott visant les produits français.

Face à la campagne de boycott visant les produits français , Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) a appelé lundi les musulmans de l'Hexagone à "défendre l'intérêt" de la France, "grand pays où les musulmans ne sont pas persécutés".

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"Toutes les campagnes de dénigrement de la France sont contreproductives"

"La France est un grand pays, les citoyens musulmans ne sont pas persécutés, ils construisent librement leurs mosquées et pratiquent librement leur culte", a-t-il déclaré à l'AFP, alors que manifestations et appels au boycott se multiplient dans le monde musulman après de récents propos du président Emmanuel Macron sur l'islam.

"Nous savons que les promoteurs de ces campagnes disent défendre l'islam et les musulmans de France, nous les appelons à la sagesse [...] toutes les campagnes de dénigrement de la France sont contreproductives et créent de la division", a ajouté Mohammed Moussaoui.

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Les appels au boycott se multiplient dans le monde musulman

Au sujet des caricatures, le président du CFCM souligne que la loi "n'oblige pas à aimer ces caricatures, elle leur donne même le droit de les détester", mais soutient la position du président Macron qui, selon lui "appelle à ne pas renoncer à la caricature, toutes les caricatures, sous la pression des terroristes".

Les propos d’Emmanuel Macron ont suscité un flot de critiques dans le monde musulman, de la part de dirigeants politiques et religieux, d'élus mais aussi de simples citoyens sur les réseaux sociaux et ont provoqué manifestations et appels au boycott des produits français.