Dans une actualité morose marquée par la crise du pouvoir d'achat, les grèves contre la réforme des retraites et la guerre en Ukraine, le week-end de Pâques représente une belle occasion de s'évader pour les Français. Cette année, le nombre de réservations sur Weekendesk, plateforme spécialisée dans le court séjour local n'a pas diminué par rapport à 2022 en dépit de la vague inflationniste.
Pour Marc Maltesse et sa femme, originaires de Marseille, hors de question de tirer un trait sur le week-end Pascal. Pour eux, ce sera une escapade à Lyon pour découvrir la gastronomie locale et se balader. "Actuellement, on n'est pas gâté et le fait de pouvoir avoir la chance de partir au moins un petit week-end, ça permet de couper, de se ressourcer, de recharger les batteries pour assumer le retour et le quotidien", témoigne-t-il.
Des dépenses supérieures à l'année dernière
Malgré l'inflation, les Français veulent se faire plaisir. Avec 365 euros en moyenne, ils ont même dépensé davantage que l'année dernière sur la plateforme Weekendesk. Les réservations ont été effectuées plusieurs semaines à l'avance pour limiter l'impact de la hausse des prix, explique Sébastien Venturini, PDG du site. "Il y a cette dimension d'anticipation qui permet à la fois de fixer un prix et une disponibilité. Au moins, quand c'est réservé à l'avance, quelque part, il n'y aura pas de mauvaises surprises". Cette année sur la plateforme, près d'un Français sur trois a réservé son séjour plus d'un mois à l'avance.