Suivant les recommandations du rapporteur, le Conseil d'État a validé lundi les mesure d'aides aux migrants ordonnées par le tribunal administratif de Lille.
Des points d'eau et des sanitaires. Saisi en référé par onze associations et une cinquantaine de migrants, le tribunal administratif de Lille avait écarté le 26 juin la création d'un nouveau centre d'accueil d'urgence pour les migrants à Calais, mais avait ordonné la mise en place de mesures pour leur venir en aide, comme la création de points d'eau et de sanitaires et un meilleur accès aux douches.
La crainte de créer de nouveaux points de fixation à Calais. Le ministère de l'Intérieur et la ville de Calais ont fait appel, redoutant que les mesures ordonnées ne créent de nouveaux points de fixation conduisant à la réinstallation de campements sauvages, à l'image de la "Jungle", gigantesque bidonville apparu au printemps 2015 et démantelé en octobre 2016 par les autorités.