Les dommages peuvent être irréversibles. Pour éviter un cancer de la peau, "il faut la surveiller constamment", explique le docteur Gérald Kierzek sur Europe 1 mercredi.
"Surveiller la couleur, la taille et le moindre changement." Un grain de beauté qui évolue mal ne signifie pas forcément un mélanome. "C'est le premier mot qui vient à l'esprit quand on parle de cancer de la peau. C'est certes le plus dangereux, mais ce n'est pas le plus fréquent", rassure le docteur Kierzek.
"Un mélanome, c'est 10% des cancers de la peau. Il y a des lésions plus localisées. " Avant d'en arriver à la biopsie, un examen médical qui prélève un petit bout de peau pour l'analyser, "on peut voir beaucoup de choses à l’œil nu. C'est surtout l'évolution d'un grain de beauté qu'il faut surveiller. S'il noircit, s'il grossit et si cela dure, il est conseillé d'aller consulter un dermatologue.
Le soleil, pire ennemi de la peau. "Attention à l'exposition", prévient Gérald Kierzek. "Si on a pris beaucoup de coups de soleil enfant, le capital soleil est endommagé. Il faut éviter de s'exposer de façon brusque et intense. Mais même sur le long-terme, si l'on est au soleil un peu tous les jours, il faut se protéger." La meilleure prévention reste la crème solaire. "Même avec un indice 50, vous allez bronzer", rassure le docteur.
L'important, c'est d'identifier d'abord son phénotype - peau de rousse ou peau mate par exemple - pour utiliser la protection adaptée. Pour cela, Gérald Kierzek conseille d'utiliser une toute nouvelle application, soleil risk, développée par le syndicat national des dermatologues.