Des pics à 37 degrés dans la basse vallée du Rhône, des températures nocturnes pouvant atteindre jusqu’à 24 degrés à Paris et sa petite couronne… Quelque 18 départements ont été placés par Météo-France en vigilance orange canicule.
18 dpts en #vigilanceOrange
— VigiMétéoFrance (@VigiMeteoFrance) 25 juillet 2018
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Les services hospitaliers ont en mémoire la vague de chaleur de 2003 qui avait fait près de 20.000 victimes en France. Pour éviter d’être débordés, les services d’urgence s’organisent.
Les hôpitaux investissent dans des ventilateurs et climatiseurs. Au CHU de Lille, les services ont notamment augmenté les commandes d’eau et ont également investi dans des ventilateurs et climatiseurs pour les espaces communs. Même préparation dans les hôpitaux parisiens. "On suit par catégorie d’âge pour vérifier que si la situation s’aggrave, il y a des places en réanimation", souligne au micro d’Europe 1 Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP. "Ça communique beaucoup en ce moment entre tous les acteurs pour vérifier que chacun peut venir au dépannage de l’autre", conclut-il.
Possibilité de mettre en place le "plan blanc". Si la situation était amenée à se détériorer dans les hôpitaux, le "plan blanc" pourrait être activé. Il prévoit notamment de mobiliser du personnel médical, de rappeler des médecins en vacances ou bien encore de reporter les opérations non urgentes.