Les 17 départements qui sont encore en rouge jusqu'à vendredi matin sont l'Ain, l'Ardèche, l'Aveyron, la Drôme, le Gard, Haute-Garonne, Gers, l'Isère, la Loire, la Haute-Loire, le Lot, le Lot-et-Garonne, la Lozère, le Rhône, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et le Vaucluse.
La vigilance rouge avait été déclenchée mardi midi avec quatre départements, avant d'être étendue jusqu'à 19 départements. "Les températures vont amorcer une nette baisse vendredi mais elles seront encore chaudes près de la Méditerranée, dans la vallée du Rhône et jusqu'aux Alpes, avec des valeurs comprises entre 34 et 38 à 39°C, avant une baisse également sur cette zone samedi", a expliqué Météo-France dans son bulletin de l'après-midi.
"Un phénomène qui est déjà un marqueur du changement climatique"
La France connaît une vague de chaleur exceptionnellement tardive. A l'échelle du pays, c'est la première fois qu'un épisode aussi intense est observé aussi tard dans l'été, selon Météo-France. La journée de mercredi a été la plus chaude enregistrée après un 15 août en France, avec un indicateur thermique national de 27,5°C, battant les records pour cette période de l'année établis les deux jours précédents.
D'après des données encore provisoires, il a fait jeudi 42,9°C jeudi à Mirande (Gers) et 41,4°C à Lyon-Bron (Rhône). Selon les experts, les phénomènes météorologiques extrêmes se sont intensifiés récemment en raison du réchauffement climatique, responsable d'épisodes de canicule et de périodes de sècheresse à la fois plus fréquents, plus longs et plus intenses.
"Il est incontestable que ce qu'on est en train de vivre actuellement est un phénomène qui est déjà un marqueur du changement climatique", a déclaré Lauriane Batté, climatologue chez Météo-France. "Les simulations montrent qu'on a une probabilité accrue d'avoir des vagues de chaleur en début et en fin d'été", a-t-elle relevé auprès de l'AFP.