Cannes, Saint-Étienne, réseau TGV... les coupures d'électricité, une méthode fréquemment utilisée par l'ultra gauche
Des actes de sabotages de l'électricité ont eu lieu samedi sur une partie du Sud-Est de la France, et notamment à Cannes, au dernier jour du Festival. Ces actes ont été revendiqués par deux groupes d'anarchistes, le communiqué est en cours d'authentification. Les coupures d'électricité sont une méthode courante de militantisme dans les milieux d'extrême gauche.
Des actes de sabotage ont provoqué un black-out de plusieurs heures samedi sur une partie du Sud-Est de la France, et notamment à Cannes, au dernier jour du Festival. Des actes revendiqués par deux groupes anarchistes. Le communiqué anonyme est en cours d'authentification.
Deux coupures majeures en 2024
Ce type de sabotage de réseaux électriques se multiplie ces dernières années. Ainsi, le 7 mai dernier, un transformateur électrique de Saint-Chamond, près de Saint-Étienne, est incendié. 3.000 foyers sont alors privés d'électricité. Les dégâts sont estimés à 5 millions d'euros. Un individu revendique l'acte sur un site internet proche de la gauche la plus extrême. Il dit avoir voulu viser une entreprise d'armement, KNDS, qui confirme avoir subi une panne de courant.
L'été dernier, plus de 800 000 voyageurs ont subi d'importants retards sur le réseau TGV. Des câbles y sont sectionnés et incendiés quelques heures avant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris. L'événement est qualifié "de champ d'expérimentation pour la gestion policière des foules". La piste de l'ultra-gauche est alors évoquée. L'enquête est toujours en cours.