TotalEnergies a annoncé mercredi qu'il allait recevoir individuellement les syndicats représentatifs du groupe pétrolier, y compris la CGT à l'origine de la grève qui a commencé le 27 septembre et provoqué des pénuries de carburants dans un tiers des stations-service françaises. Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité européen TotalEnergies Europe, a déclaré depuis le siège du groupe à La Défense qu'il acceptait ce premier rendez-vous.
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Pas une réunion de "négociations"
Initialement, TotalEnergies avait proposé de réunir mercredi les quatre syndicats collectivement, sauf la CGT à moins qu'elle ne lève la grève qui touche les quatre raffineries du groupe, mais deux d'entre eux avaient refusé sans la participation de la CGT, deuxième syndicat du groupe derrière la CFE-CGC.
La direction a finalement proposé de voir la CGT individuellement sans la condition de la levée des blocages. Techniquement, il ne s'agira pas d'une réunion de "négociations" sur les salaires mais de concertation et d'échange, a précisé le négociateur de la CGT. Le syndicat réclame 10% d'augmentation de salaire pour 2022, et veut des négociations officielles dès maintenant, sans les conditionner à la levée de la grève.