Douze enfants de familles djihadistes ont été rapatriés lundi en France. Ils ont atterri à Vélizy-Villacoublay en début d'après-midi. Officiellement, très peu d'informations filtrent sur ces enfants.
Deux de ces enfants ne sont pas orphelins
Il s'agit d'"orphelins, isolés" ou "particulièrement vulnérables", "certains sont malades et dénutris", selon le ministère des Affaires étrangères. Tous se trouvaient dans les camps d'al-Hol et Roj, dans le nord-est de la Syrie, où ils ont été remis dimanche à une délégation française. Le plus âgé d'entre eux a 10 ans.
>> De 17h à 20h, c’est le grand journal du soir avec Matthieu Belliard sur Europe 1. Retrouvez le replay ici
D'après nos informations, il y a parmi ces enfants rapatriés deux fratries de deux enfants, notamment un frère et une sœur, qui ne sont pas orphelins, contrairement aux autres. Leur mère, emprisonnée en Syrie, a donné son autorisation pour que leur rapatriement se fasse sans elle. Leur père, Yassine Sakkam, originaire de Lunel, vient quant à lui d'être condamné à mort en Irak.
Deux autres sont nés de parents néerlandais
Dès que l'avion militaire a atterri lundi après-midi, ces enfants ont été auscultés par un médecin, puis pris en charge par l'aide sociale à l'enfance. C'est elle qui va maintenant les placer dans des familles d'accueils volontaires. Deux orphelins de parents néerlandais faisaient également partie de ce vol : des représentants des Pays-Bas sont venus les chercher.
Selon le Quai d'Orsay, il y aurait encore 450 Français dans le nord-est de la Syrie, dont la moitié serait des enfants.