Un des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne s'est arrêté automatiquement mardi suite à un "aléa technique" sans conséquence sur l'environnement et la sécurité, a assuré un porte-parole de la centrale.
"Comme une voiture". "A 9h47, l'unité de production n°1 de la centrale nucléaire de Golfech s'est arrêtée automatiquement", indique EDF dans un communiqué. L'arrêt a été provoqué par "un aléa sur un capteur du système de refroidissement du condenseur situé au niveau des aéroréfrigérants", selon le texte. Interrogé, un porte-parole de la centrale a précisé que ce genre d'arrêts automatiques était "assez courant" et concernait un "aléa purement technique". "C'est comme sur une voiture : parfois, il faut changer des pièces", a-t-il ajouté.
Opérations de redémarrage. Les opérations de redémarrage étaient en cours mardi en début d'après-midi, selon la même source. "Cet incident n'a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, l'environnement et la sécurité du personnel. Les pouvoirs publics et l'Autorité de sûreté nucléaire ont été informés", a ajouté EDF dans son communiqué. En novembre dernier, neuf associations, dont Sortir du nucléaire, avaient déposé plainte après un incident à la centrale qui avait provoqué l'émission de rejets dépassant "le seuil réglementaire" pendant deux minutes le 19 octobre. La centrale de Golfech compte deux réacteurs d'une puissance de 1.300 megawatts chacun.