Va-t-on gagner ou perdre une heure de sommeil ? A partir de dimanche, en France, à deux heures, il sera trois heures. Deux fois par an, l'interrogation refait surface. Pourtant, dans certains pays, cette question n’a jamais été posée. Pour les pays situés le long de l’équateur, la durée des jours et des nuits reste quasiment la même au cours de l’année. Donc, pas besoin de changer d’heure pour économiser de l’énergie. Dans ces pays, il n’y a jamais eu de débat sur la question.
Des problèmes de santé en Russie. A l'inverse, une centaine d'Etats a appliqué le changement d'heure, avant de l'abandonner, comme la Chine. En 1992, le gouvernement chinois annule la mesure, jugée inefficace. Les Russes, eux, n'ont plus besoin de régler leur montre depuis trois ans. Le président Vladimir Poutine s'est appuyé sur des études (contestées) qui font état de dégâts engendrés par le changement d'heure : des problèmes de stress et de santé, un taux de suicide en hausse en particulier dans le nord du pays où les matinées restent noires plus longtemps pendant l'hiver.
Chypre, un cas unique. Dernier pays à avoir fait marche arrière, la Turquie l'année dernière. Cette décision a créé un cas unique, à Chypre. Le nord, occupé par l'armée turque reste à l'heure d'été alors que le sud est à l'heure d'hiver depuis le mois d'octobre comme le reste de l'Europe. La petite île est donc divisée en deux fuseaux horaires. La nuit prochaine, elle retrouvera au moins son unité temporelle.