Dans son dernier rapport, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) révélait que nos modes de consommation favorisant l’achat de seconde main expliquaient en partie la recrudescence des infestations de punaises de lit. Pourtant, face à l’inflation, certains brocanteurs continuent d’acheter à petit prix. "Je viens d'acheter un t-shirt de marque pour deux fois rien." 1 euro le tee-shirt ou le jean. Face à la hausse des prix, les familles sont nombreuses à faire les brocantes et vides greniers pour faire des économies.
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"Quand on a trois enfants, le budget vêtement est élevé, même si on a un salaire, on va dire entre guillemets, un peu correct. Il faut toujours faire attention aux dépenses parce que tout augmente", explique cette acheteuse en brocante à Tassin-la-Demi-Lune, près de Lyon. Mais ce qui inquiète aussi ces derniers jours les Français, ce sont les punaises de lit.
"C'est une grosse angoisse pour moi"
Anne-Sophie a beau être vendeuse à cette brocante près de Lyon, c’est d’un œil hésitant qu’elle regarde les vêtements installés sur les étales de ses voisins. "C'est une grosse angoisse pour moi, c'est une prise de risque", raconte-t-elle.
La majorité des brocanteurs préfère toutefois ne pas céder à la panique et rester vigilant. "Les vêtements qu'on vend, ils sont propres et je pense que c'est un minimum de respect par rapport à ceux qui achètent", explique un vendeur. Une acheteuse ajoute : "Dès que j'achète, ça va directement à la salle de bain. C'est des petites bestioles qu'il faut traiter et c'est tout."
À Lyon, des punaises de lit ont été signalées dans plusieurs lieux publics, à l’hôpital Edouard Herriot, dans un bus TCL, ou encore dans une bibliothèque universitaire.