Il est midi et le thermomètre affiche déjà 27 degrés. A Bordeaux, la ville a pris des airs d'été ce mercredi. Nous ne sommes qu'au mois de mai, et pourtant, les températures atteignent depuis plusieurs jours des niveaux estivaux en France. Si la chaleur ravit certains, elle interpelle les Bordelais. "Au mois de mai, je n'ai jamais vu de telles températures", confie Noëlle au micro d'Europe 1. "Ce n'est pas logique. (...) Mais je ne souffre pas, j'ai l'habitude." Elle a trouvé la solution pour affronter l'air brûlant : "Je vais me couvrir un peu moins."
Pour ceux qui travaillent en extérieur, ces quelques degrés supplémentaires sont écrasants. Laurent est chauffeur-livreur. Il décharge son fourgon sous la chaleur, en sueur. Ses palettes pèsent environ 200 kg. "On s'adapte, on a la clim dans les véhicules, on s'hydrate." Cet employé conçoit toutefois être "plus fatigué". "Cette année, c'est très tôt, on ne sait pas pourquoi", s'interroge-t-il.
Les restaurateurs au défi de la fraîcheur
Un épisode météorologique qui a eu un effet immédiat. A tel point que les terrasses des restaurants ont vu les clients déserter pour s'installer en intérieur. "On travaille que des produits de saison et selon le temps, on travaille des choses un peu plus fraîches", confie cette restauratrice. "On essaye d'emmener de la fraîcheur comme on peut."
Pendant ce temps-là, certains Bordelais profitent de cet été anticipé pour faire un saut... à la plage !