CHU de Reims : l'infirmière blessée à l'arme blanche est décédée, annonce François Braun

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avec AFP // Crédit photo : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP , modifié à
L'infirmière agressée ce lundi au CHU de Reims à l'arme blanche est décédée suite à ses blessures, a annoncé ce mardi matin le ministre de la Santé, François Braun. Ce décès fait suite à l'agression de deux femmes au CHU de Reims, l'une infirmière et l'autre secrétaire médicale, à l'arme blanche.

L'infirmière agressée lundi par un homme muni d'un couteau au CHU de Reims est décédée dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué mardi le procureur de Reims, précisant que les faits avaient été requalifiés en "assassinat". "L'autopsie a été programmée", a-t-il ajouté dans un communiqué, sans autre précision.

"Immense tristesse"

"Je viens d'apprendre avec une immense tristesse le décès de Carène, infirmière de 38 ans violemment agressée hier au CHU de Reims. Mes pensées vont à ses proches, à ses collègues, ainsi qu'à toutes les équipes de l'hôpital endeuillées ce matin", a écrit sur Twitter le ministre de la Santé François Braun. Une secrétaire médicale a également été blessée lors de l'agression, qui s'est déroulée lundi en début d'après-midi dans l'hôpital, quand un homme de 59 ans, rémois, avec des antécédents psychiatriques, a attaqué les deux victimes muni d'un couteau.

Le mis en cause, rapidement interpellé après avoir tenté de prendre la fuite, "semble avoir agi sans mobile apparent, d'autant qu'il n'avait pas de rendez-vous dans ce service" de "médecine et santé au travail", avant indiqué le procureur de Reims lundi dans un communiqué. Il "semble souffrir de troubles sévères et fait l'objet depuis plusieurs années d'une mesure de curatelle renforcée".

Un premier non-lieu en 2022

Cet homme a été placé en garde à vue et l'enquête confiée au commissariat central de Reims. Il avait bénéficié en juin 2022 d'un non-lieu "pour irresponsabilité pénale" après avoir été "mis en examen à Châlons-en-Champagne pour des faits de violences aggravées", avait ajouté le procureur. "Ce dossier devait tout prochainement être évoqué par la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Reims pour statuer sur les mesures de sûreté susceptibles d'être prises", était-il précisé le communiqué.

"Je réunirai avant la fin de la semaine un comité avec toutes les parties prenantes, les syndicats, les professionnels" pour "voir ce que l'on peut faire pour garantir encore plus de sécurité pour les soignants", avait promis François Braun lundi soir après une visite au CHU de Reims.