"L'Occident a consommé sa part d'atmosphère". Invité mardi matin d'Europe1, Eric de Kernel, co-organisateur du Sommet des Consciences avec Nicolas Hulot, a détaillé l'ambition de cette manifestation organisée mardi à Paris.
Un calendrier choisi. Alors que le sommet entend donner la parole à des responsables religieux, des chefs d’Etat, des scientifiques et des artistes du monde entier, Eric de Kernel a fait valoir que l'événement était un bon moyen, quatre mois en amont de la Conférence internationale sur le climat (COP21), "de profiter des sagesses du monde entier".
Un accord en décembre ? Quelques mois avant la réunion planétaire, en décembre à Paris, pour tenter de limiter le réchauffement climatique, Eric de Kernel a jugé "bonnes" les chances d'arriver à "un accord de la dernière chance".
Pour lui, la question de "la répartition effort entre Nord et Sud" est essentielle : "l'Occident a consommé sa part d'atmosphère", a-t-il estimé en qualifiant de "clin d'œil pour les climato-sceptiques" le fait que le mois de juin soit l'un des plus chauds jamais enregistré.