Une collégienne de 13 ans qui se trouvait à l'avant du bus qui a percuté un TER à la mi-décembre à Millas (Pyrénées-Orientales), faisant six morts, assure que la barrière du passage à niveau était bien baissée lorsque le car scolaire s'est engagé sur la voie, selon les informations de BFMTV.
La barrière "s'est cassée" sous la pression du car. "J'ai vu que la barrière était fermée. Le bus l'a poussée", a affirmé cette élève de quatrième qui se trouvait tout à l'avant du car. "Elle s'est cassée. Le bus a continué à rouler doucement. Le train rouge est arrivé à ce moment. Ensuite, je ne me souviens plus de rien", a-t-elle ajouté.
Un témoignage opposé à celui de la conductrice. Ce témoignage confirme celui de deux autres conducteurs qui ont assisté à la collision mortelle. Ils affirment avoir vu le car forcer la barrière et la plier. De son côté, la conductrice maintient que celle-ci était levée lorsqu'elle s'est engagée sur le passage à niveau. Six jours après l'accident, la femme de 47 ans a été mise en examen pour "homicides involontaires".
Selon le rapport de la SNCF, la barrière, les feux de signalisation et le signal sonore fonctionnaient lors de l'accident.