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Contrôles du pass sanitaire : ces restaurateurs vigilants par peur d'une fermeture

Océane Theard, édité par Manon Fossat - Mis à jour le . 1 min

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a écrit lundi aux préfets pour leur demander de la "fermeté" dans les contrôles du pass sanitaire dans les restaurants, face à un rebond de l'épidémie de Covid-19. La semaine dernière, 460 verbalisations ont en effet été enregistrées. Mais dans le 8ème arrondissement de Paris, les restaurateurs veillent au grain et veulent à tout prix éviter une nouvelle fermeture.

Plus de fermeté dans le contrôle du pass sanitaire dans les restaurants. C'est la consigne envoyée aux préfets par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin , lundi. Un tour de vis qui ne dérange pas les restaurateurs alors que les contaminations au Covid-19 repartent à la hausse . C'est notamment le cas dans les établissements du 8e arrondissement de Paris.

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"On ne joue pas à ça"

Il est 19 heures et c'est le début du coup de feu. Devant ce restaurant italien, la file de clients s'allonge. Ici, aucune entrée ou presque sans le précieux sésame. Posté en salle, Jean-Jacques Privat, le gérant, y veille attentivement. "Nous contrôlons strictement tout le monde à part les habitués qui viennent tous les jours et dont on sait qu'ils ont leur pass sanitaire. Mais ça représente un petit pourcentage", assure-t-il. "En plus, nous sommes contrôlés assez régulièrement par la police donc on ne joue pas à ça", insiste le gérant.

De l'autre côté, dans une brasserie française voisine, Paloma s'installe sur une des banquettes rouges après un contrôle de son pass sanitaire. Une étape qui lui était presque sortie de la tête. "Je crois que j'ai perdu l'habitude de le montrer, je n'y pense plus trop donc c'est qu'il y a eu un relâchement", reconnaît la jeune femme.

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En revanche, ici, le protocole est appliqué à la lettre, promet le directeur Stephane Malechow, qui explique ne pas avoir le choix s'il veut éviter une troisième fermeture. "Il ne faut pas oublier que l'on a été fermé une fois sept mois et une fois trois mois. C'est traumatisant et ça a des impacts sur l'humain donc on est hyper vigilants". Ce restaurateur espère en effet que les écarts de quelques établissements ne le forceront pas à baisser le rideau, une fois encore. 

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