Le Premier ministre Jean Castex doit annoncer ce jeudi les décisions concernant l'allègement, ou non, du confinement pour la période des fêtes de fin d'année. Annoncé pour le 15 décembre, cet allègement semble désormais menacé par un facteur qui se trouve dans le viseur du gouvernement : le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes au Covid-19, qui ne faiblit pas autant qu'espéré. Le président de la République Emmanuel Macron avait fixé lors de son allocution un seuil de 5.000 cas maximum par jour pour ouvrir un peu les vannes, notamment pour les prochaines vacances.
Le nombre de nouvelles contaminations stagne autour de 10.000 par jour
Le problème réside donc dans ces plus de 14.500 nouvelles contaminations enregistrées mercredi au cours des dernières 24 heures. Et cette tendance ne date pas de mercredi, mais bien du 2 décembre, soit depuis une semaine. Après une chute rapide du nombre de cas quotidiens qui a suivi le pic du 7 novembre, la baisse est moins forte. Le nombre de cas supplémentaires stagne autour d'un plateau de 10.000 contaminations par jour.
L'épidémie ne reprend pas pour autant. Mais la courbe ne baisse plus aussi rapidement et personne ne peut dire, aujourd'hui, dans quel sens elle va évoluer... L'impact du froid, la réouverture des magasins il y a 10 jours et le ras-le-bol des Français sont évoqués pêle-mêle pour expliquer ce plateau. Les épidémiologistes affirment cependant qu'il n'y aucune explication évidente.
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Un taux d'incidence trop haut dans plusieurs départements
Il est pour eux également difficile de comprendre pourquoi les courbes semblent même repartir à la hausse dans certaines régions, en particulier dans l'est, où le taux d'incidence est supérieur à 200 cas positifs pour 100.000 habitants, alors que la moyenne nationale se situe un peu au-dessus de 100 pour 100.000. C'est le cas dans le Grand Est : dans les Vosges et les Ardennes par exemple. Et en Auvergne-Rhône-Alpes, en Savoie et en Haute-Savoie. Les départements du Doubs et du Jura sont dans la même situation, tout comme les Hautes-Pyrénées.
Dans le Finistère, en revanche, le problème n'est pas le même : le taux d'incidence est l'un des plus bas de France.