Le variant britannique du nouveau coronavirus, plus contagieux, semble engendrer "une plus forte mortalité", a déclaré le Premier ministre Boris Johnson, vendredi de la semaine dernière. En attendant des études complémentaires sur ce sujet, la France s'organise pour traquer les mutants du virus. Dès cette semaine, les autorités sanitaires espèrent lancer une nouvelle enquête pour évaluer la circulation des différents variants au sein de la population française. Selon la première enquête de début janvier qui a estimé la circulation du variant d'origine britannique, 1,4 % des cas de Covid-19 identifiés dans le pays provenaient de celui-ci.
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La crainte d'une propagation "à bas bruit" du variant
Comme ce virus est plus contagieux, les autorités sanitaires redoutent qu'il se propage très vite, et "à bas bruit", comme au Royaume-Uni. On sait désormais que le variant était présent sur ce territoire depuis septembre mais n'y est devenu dominant qu'en décembre dernier.
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Santé publique France envisage donc de lancer une nouvelle enquête cette semaine. Il s'agira de repérer des cas suspects, sur deux jours, grâce à certains tests PCR spécifiques qui donnent des réactions caractéristiques en présence du variant britannique. Ces résultats sont ensuite confirmés par un séquençage génétique. L'enquête devrait cette fois-ci comporter une nouveauté : les laboratoires devraient pouvoir utiliser des tests PCR permettant d'identifier les variants brésiliens et sud-africains.