Alors que la pandémie de coronavirus continue de se propager dans le monde, pour les soldats engagées sur divers théâtres d'opérations, il faut pouvoir mener à bien les missions tout en conjuguant avec le contexte de crise sanitaire. Pour les militaires sur le terrain, la priorité reste la lutte contre l'ennemi.

Les soldats doivent tenir le terrain

La mission du porte-avions Charles-de-Gaulle , ne s'est arrêtée qu'une fois sa phase opérationnelle terminée. En effet, hors de question d'interrompre la mission lorsque le navire se trouve face à l'État islamique en Syrie.

Quel que soit le théâtre d'opérations, que le Covid soit, ou non, à bord, les soldats se doivent de tenir le terrain. Pour ce qui est du cas du Charles-de-Gaulle, ce n'est que dans la phase d'exercice avec les alliés de la France qu'il a pu rentrer à Toulon, dès lors que la sécurité de la France n'était plus en danger.

Quatre soldats de l'opération Barkhane, contaminés

Sur d'autres missions, il est absolument impossible de reculer. C'est notamment le cas de l'opération Barkhane au Sahel, où 5.000 hommes sont déployés pour lutter contre le terrorisme. Les impératifs militaires y sont tels qu'il n'est pas envisageable de laisser le terrain vide face à l'ennemi.

Face au coronavirus, il faut en revanche prendre en charge les soldats contaminés et les cas suspects. Au début du mois d'avril, quatre cas de coronavirus ont été confirmés dans les rangs de la force Barkhane, dont certains ont dû être rapatriés. En cas de suspicion de Covid sur le terrain, les mesures d'isolement sont renforcée par l'état-major.

Plus de 30.000 militaires français sont actuellement engagés à travers le monde . Les militaires étant, de manière générale, d'une forme physique très favorable, les cas graves de coronavirus sont néanmoins extrêmement rares.