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Coronavirus : des milliers de Français bloqués au Maroc par la fermeture des frontières

Un avion de Royal Air Maroc se posant à Toulouse Blagnac (image d'illustration) 1:21
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Pierre Herbulot édité par Guilhem Dedoyard , modifié à
Des milliers de Français sont bloqués au Maroc après la décision du pays de fermer ses frontières. Le président Macron a annoncé que des nouveaux vols allaient être mis en place mais les Français sur place s'inquiètent et ne trouvent pas d'interlocuteur pour répondre à leurs questions.

Des centaines de Français se sont rendus dans les aéroports à Agadir, Marrakech ou Casablanca, depuis vendredi soir. Le Maroc a fermé ses frontières pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. Par conséquent, plusieurs milliers de Français sont bloqués sur place. Les bousculades devant les comptoirs des compagnies se multiplient et l'ambassade française au Maroc a reçu plus de 5.000 appels depuis hier soir. Ceux qui réussissent à la joindre n'obtiennent pas de réponse satisfaisante, comme le raconte Sofiane, un ressortissant français coincé à Rabat, à Europe 1 : "Ce qui est vraiment scandaleux, c'est que l'ambassade nous demande de nous débrouiller par nos propres moyens et de trouver d'autres vols pour rentrer en France, or il n'y a a aucun vol disponible."

 

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Des nouveaux vols annoncés par la France

"Ça semble bouger avec le tweet d'Emmanuel Macron et du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. On espère que cela bouge mais on a vraiment l'impression d'être livré à nous-mêmes", poursuit Sofiane. Jean-Yves le Drian a en effet fait savoir samedi midi qu'il discutait avec son homologue marocain pour permettre le rapatriement des ressortissants français. Dans un tweet, Emmanuel Macron a confirmé que des vols supplémentaires allaient être mis en place pour leur permettre de revenir en France.

Sur les réseaux sociaux, les deux hommes sont interpellés par des Français bloqués qui dénoncent, au-delà de l'absence de vol, le prix exorbitant de ceux qui sont maintenus. Comme le message de cet internaute en dessous du tweet du ministre des Affaires étrangères :