Pointant le risque de décrochage scolaire et les enfants échappant aux radars de l'Éducation nationale depuis le début du confinement, Emmanuel Macron a fixé cette semaine le retour à l'école comme une priorité. Celui-ci doit avoir lieu dès le 11 mai. Mais à quelles conditions ? Selon quelles modalités ? Et avec quels risques ? Europe 1 fait le point et répond à vos questions sur ce sujet. Si la réponse à l'une de vos interrogations ne se trouve pas dans cet article, n'hésitez pas à nous écrire sur le compte Twitter d'Europe 1 #RadioOuverte ou appelez-nous au 3921 !
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Le choix de cette date est-il raisonnable ?
Il découle en tout cas d'observations scientifiques. "Le déconfinement doit se faire de manière progressive et ne cibler que les personnes les moins à risque", explique à Europe 1 Frédéric Adnet, chef du Samu de Seine-Saint-Denis et des urgences de l'hôpital Avicenne de Bobigny. "Et parmi les populations les moins à risque, qui ne risquent pas de développer la forme grave de la maladie, pour lesquelles il n'y a pratiquement aucune mortalité, il y a les enfants", poursuit le spécialiste. Retrouvez tous les détails ici.
Quels sont les enfants les plus fragiles ?
Les spécialistes n'ont pour l'instant pas observé de corrélation entre l'asthme, fréquent chez les enfants, et des formes sévères du coronavirus. En revanche, comme chez l'adulte, l'obésité, particulièrement celle des adolescents, est un facteur susceptible d'entraîner des complications. Retrouvez tous les détails ici.
Mon enfant ne risque-t-il pas d'attraper le virus à l'école et de me le transmettre ?
"Tout le monde est parti sur l'idée que les enfants sont fréquemment porteurs du virus, qu'ils ne tombent pas malades, mais qu'ils le transmettent. Or les premières données ne vont pas dans ce sens", tempère Robert Cohen, pédiatre et infectiologue. Une vaste étude lancée il y a une dizaine de jours devrait permettre d'y voir plus clair sur ce point. Retrouvez tous les détails ici.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
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Comment cela va s'organiser concrètement ?
Le ministère de l'Éducation nationale va pouvoir s'appuyer sur une expérience qu'il connaît : celle des enfants du personnel soignant, qui continuent d'être scolarisés depuis le début de la crise, et pour lesquels du gel hydroalcoolique, du savon et des masques ont été mis à disposition. Les salles de classe et les pièces communes seront désinfectées, et plusieurs pistes sont à l'étude, dont le partage des classes en deux ou en trois, avec un système de rotation : les enfants auraient cours un jour sur deux, ou une demi-journée seulement. Retrouvez tous les détails ici.