Frédérique Vidal était l'invitée d'Europe 1 mercredi matin. 1:58
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Laetitia Drevet , modifié à
Un tiers des clusters détectés en France sont actuellement situés au sein d'université. Invitée d'Europe 1 mercredi matin, la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a cependant fermer la porte à une "fermeture généralisée" des établissements. 
INTERVIEW

Les cours à distance redeviendront-ils légion à l'université ? Selon les chiffres de Santé publique France, un tiers des clusters de Covid-19 concerne les écoles et les universités. A l'Université de Bourgogne par exemple, 900 étudiants ont été priés de rester chez eux pendant quinze jours, après la découverte de deux clusters. Invitée mercredi de la matinale d'Europe 1, la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a cependant écarté l'adoption de mesures plus globales. "Il n'y aura pas de fermeture généralisée des universités", a-t-elle affirmé. 

"Une dizaine" de sites universitaires fermés

Pour le moment, "une dizaine" de sites universitaires sont fermés, explique la ministre. Une suite de contaminations qui n'est pas forcément liée aux universités, selon elle, mais aussi imputables aux activités extérieures des étudiants. "Nous n'observons pas de corrélation entre l'apparition d'un cluster chez les étudiants et la contamination des enseignants", appuie Frédérique Vidal. 

"Evidemment, nous ne pouvons rien garantir à 100%. Mais les chefs d'établissements ont travaillé tout l’été pour préparer la rentrée. Il y a des masques à disposition pour les étudiants qui n'en ont pas"; argue la ministre. Pour le moment, il n'est donc pas question de décider d'une fermeture généralisée des universités. "Il est très important de garder le présentiel. Pendant le confinement, on a vu à quel point l'absence de vie sociale peut être délétère pour les étudiants, y compris pour leurs capacités d'apprendre."