Coronavirus : plus de 800 tests mardi dans un abattoir en Bretagne

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avec AFP
Les personnels concernés par le dépistage de mardi ont été déterminés par "la médecine du travail de l'entreprise et les épidémiologistes de Santé Publique France (qui) ont identifié les zones d'activités étant en proximité avec le secteur professionnel de ces premiers cas confirmés"

Plus de 800 salariés ont été testés mardi au coronavirus dans un abattoir des Côtes d'Armor suite à un premier signalement, le 13 mai, d'un patient exerçant dans cette entreprise et admis en soins intensifs, ont fait savoir mardi soir la préfecture des Côtes d'Armor et l'Agence régionale de santé (ARS). Faisant suite à une première opération de dépistage effectuée vendredi dernier sur 209 salariés, une seconde opération "s'est déroulée ce mardi 19 mai auprès de 818 personnels", indiquent dans un communiqué commun les deux administrations.

 

Jusqu'à présent, 69 cas ont été testés positifs au Covid-19 dans cette entreprise, Kermené, une filiale du "Mouvement E. Leclerc" qui, selon son site internet, emploie 3.400 salariés sur six sites dans un rayon d'une trentaine de kilomètres autour du site central, établi au Mené, près de Saint-Brieuc.

 

Après la campagne de dépistage menée mardi, "dans l'intervalle des résultats, l'ensemble du personnel est invité à respecter strictement les mesures barrières et à limiter ses interactions sociales. Les personnes présentant des symptômes ne devront pas se rendre sur leur lieu de travail et s'isoleront à domicile. Les personnes diagnostiquées covid-19 seront contactées par l'Assurance Maladie qui identifiera l'ensemble de leurs contacts à risque afin d'appliquer le dispositif de quatorzaine pour ces personnes, ainsi que la prescription d'un test et de masques sanitaires", indique le communiqué.

La première série de dépistages avait été effectuée au sein de l'atelier "découpe primaire". Les personnels concernés par le dépistage de mardi ont été déterminés par "la médecine du travail de l'entreprise et les épidémiologistes de Santé Publique France (qui) ont identifié les zones d'activités étant en proximité avec le secteur professionnel de ces premiers cas confirmés", précise le texte.