Dès qu'elle a pris conscience de l'ampleur de l'épidémie de coronavirus, Nathalie Cunliffe n'a pas hésite une minute : "c'était pour moi une évidence absolue. Dès que j'ai su qu'il y avait une épidémie j'ai su que j'allais me rendre disponible", raconte au micro d'Europe 1 cette infirmière scolaire, qui a passé douze ans dans l'humanitaire.
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Elle ne fait pas partie de la réserve sanitaire que le gouvernement a appelé à la mobilisation le 6 mars dernier car elle n'est pas disponible à plein temps, devant s'occuper de sa fille de 13 ans. Mais Nathalie Cunliffe l'assure : "De toute façon c'est ma place. Où je serai utile, je serai".
"On ne peut pas être partout"
Elle apporte donc son aide dans un hôpital de l’Île-de-France aux urgences adultes et devrait également venir en soutien "dans un centre spécial Covid qui est en train de se mettre sur pied". "Je m'étais aussi portée volontaire pour porter secours aux populations en situation précaire mais on ne peut pas être partout. Il y a beaucoup, beaucoup de travail donc il faut aussi savoir se concentrer, rester à sa place", explique-t-elle.
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Et c'est grâce à l'application développée par l'agence régionale de santé qu'elle a pu savoir où se rendre utile : "une sorte de Tinder des hospitaliers", s'amuse-t-elle : "Les professionnels mettent leurs profils, les hospitaliers ou les Ehpad indiquent leurs besoins et on peut ainsi se mettre en contact et pouvoir aller soutenir les équipes". Comme elle, étudiants, personnel médical à la retraite ou sans affectation se mobilisent chaque jour pour venir en aide à ceux, déjà en place, qui font face à l'afflux de malades.