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Vers une rentrée scolaire seulement en septembre ? "Assez logique" selon une infectiologue

Victor Dhollande-Monnier édité par Séverine Mermilliod . 2 min

Depuis trois semaines, avec la fermeture des écoles, le quotidien des familles peut être rendu parfois pénible. Alors qu'on s'interroge sur la fin de confinement, on découvre que la reprise des cours en classe pourrait avoir lieu dans un deuxième temps...

Des vacances forcément un peu spéciales en plein confinement ont déjà commencé pour la zone C (Montpellier, Toulouse, Paris, Versailles). Mais déjà, tous les élèves, leurs parents ainsi que les professeurs se posent la même question : quand reprendra l’école ? Si pour l’instant aucune date précise n’est avancée par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, il existe plusieurs scénarios et l’hypothèse d’une rentrée seulement en septembre n’est peut-être plus à exclure.

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"On ne connaît pas encore les contours précis du déconfinement"

"Il est impossible de donner une date de rentrée scolaire alors même qu’on ne connaît pas encore les contours précis du déconfinement", assure ainsi un proche de Jean-Michel Blanquer. Mais une chose est sûre, quand les gens pourront sortir à nouveau, la prudence sera de rigueur pour éviter des nouvelles chaines de contamination au coronavirus.

Prudence donc également pour les écoles : "Il faut prendre des mesures pour limiter la transmission", rappelle Elisabeth Bouvet, infectiologue à l’hôpital Bichat à Paris. "Il paraîtrait à mon sens assez logique que la rentrée ne se passe que après l'été, c'est-à-dire en septembre".

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"Je n'ose même pas imaginer"

Les enseignants eux, redoutent déjà ce scénario. C’est le cas de Thibaut Lengaigne, professeur dans un lycée de Pontoise. "Il y a toujours un petit temps de réadaptation en septembre après les deux mois de vacances, que ce soit pour les enseignants mais aussi avant tout pour les élèves qui doivent remettre la machine en route", constate-t-il. "Je n'ose même pas imaginer ce que ça va être, non pas après deux, mais bien quatre ou cinq mois. Ça pose un peu question".

Seules les campagnes de tests à grande échelle qui vont bientôt démarrer permettront de connaître avec précision le taux d’immunité dans la population et de savoir également à quel point les enfants sont porteurs du virus. A ce moment-là, on en saura davantage sur la date de rentrée scolaire.