Finies les vacances. Lundi matin, 12 millions d'élèves et 880.000 enseignants ont repris le chemin des cours. Plusieurs nouveautés cette année : les CP en effectifs réduits dans les quartiers défavorisés, le retour à la semaine de quatre jours pour un tiers des écoles et la mise en place d'évaluations nationales pour les classes de CP et les 6e. Mais certains élèves vont pouvoir bénéficier de quelques journées de repos supplémentaires, leur retour en classe ayant été décalé, notamment à cause de la suppression annoncée des emplois aidés.
Des manifestations contre la baisse des contrats aidés. En Ardèche, trois village ont ainsi décidé de reporter la rentrée, comme à Saint-Jeure-d'Ay, où les parents et les élus ont prévu de faire une chaîne humaine autour de l'école pour protester contre la suppression des contrats aidés. Pas de rentrée non plus à Sartilly près d'Avranches, en Normandie.
Le maire a lancé un appel à manifester, il espère ainsi arracher des garanties sur les contrats aidés car quelques communes auraient réussi à obtenir des engagements. C'est du moins ce qu'a affirmé François Baroin, président de l'Association des maires de France, à la sortie d'une rencontre avec le ministre de l'Education nationale vendredi. Ailleurs, des écoles vont ouvrir mais sans accueil périscolaire faute de personnel.
Un préavis de grève dans la Rhône. Autre point noir de cette rentrée : le préavis de grève déposé dans une vingtaine d'écoles du département du Rhône par un syndicat d'enseignants du primaire, le SNUipp, excédé par la manière dont se met en place les CP à 12 élèves par classe, sans aucune création de poste et au détriment des autres élèves. Un mouvement qui devait être suivi à Vaulx-en-Velin, Venissieux, Rillieux-la Pape, ainsi que dans les 8e et 9e arrondissements de Lyon.