Trois millions de rendez-vous de vaccination ont été pris depuis l’allocution d'Emmanuel Macron, lundi soir. Un chiffre en constante augmentation. Si certains continuent de rejeter le vaccin, d’autres hésitent et s’inquiètent de ses effets à long terme. "Il n’y en a pas", insiste Olivier Épaulard, professeur de maladies infectieuses au CHU de Grenoble. Pour lui, "c’est une fable" sans justification scientifique.
Une période "déjà largement dépassée"
"Les effets indésirables des vaccins sont très rares", affirme le professeur Épaulard. Qui plus est, ajoute-t-il, ils sont bien connus et surviennent dans les deux semaines suivant la dose, au plus tard deux à trois mois après le vaccin, comme ce fut notamment le cas avec l'un des vaccins contre la grippe, en 2009, précise-t-il.
Or, "même cette période exceptionnelle de deux à trois mois, on l'a déjà largement dépassée", abonde Olivier Épaulard, évoquant la richesse du bagage scientifique dont nous disposons depuis une centaine d'années sur l'étude des vaccins. "Quand on déclenche une réponse immunitaire, ça ne donne pas d'effets indésirables à long terme", martèle-t-il. "Ca n'existe pas !"
54,5% de la population a reçu au moins une injection
Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 36.738.501 personnes ont reçu au moins une injection (soit 54,5% de la population totale) et 29.201.246 personnes sont désormais complètement vaccinées, soit 43,3% de la population totale.