Les personnels des laboratoires seront bientôt soulagés : les tests salivaires pour détecter le coronavirus arrivent en France. La Haute Autorité de Santé a donné son feu vert, vendredi, mais pas pour tout le monde. En effet, ces tests sont plus simples d'utilisation que le fameux PCR (il suffit d'un peu de salive dans un tube), mais ils sont aussi moins performants. Aussi, en l'absence de symptômes, impossible de s'y fier pour repérer des traces de virus dans la salive.
Plus simple, mais moins efficace
"Les performances de ces tests ne sont pas suffisantes chez des personnes qui ne présentent pas de symptômes", explique le professeur Dominique Le Guludec, présidente du collège de la Haute autorité de Santé, au micro d'Europe 1. "Nous raterions trois personnes sur quatre". En cas de symptômes, ces tests salivaires sont plus performants, mais toujours moins que les tests PCR de référence.
Ils seront donc réservés aux personnes qui supportent mal le prélèvement dans le nez, à l'instar des enfants, ou des personnes très âgées. Pour ces patients, en cas de toux ou de rhume, le geste sera bien plus simple.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Dépistage du coronavirus : à seconde vague, second échec
> Quand est-on cas contact ? Et autres questions que l'on se pose tous les jours
> Que sont les tests "antigéniques", désormais autorisés par le gouvernement ?
> Coronavirus : les 5 erreurs à ne pas commettre avec votre masque
>Coronavirus : à partir de quel âge faut-il faire tester son enfant ?
Après avoir déposé sa salive dans le tube, il suffira ensuite de le déposer en laboratoire. En cas de résultat positif, le patient sera averti en 24h. Ces tests salivaires devraient être déployés dans les prochaines semaines, après le feu vert de l'Assurance maladie pour le remboursement qui doit faire l'objet d'un débat dans les jours qui viennent.