En Île-de-France et dans les huit autres métropoles concernées, le couvre-feu, qui entre en vigueur samedi à minuit, va également avoir des répercussions sur la manière dont on travaille dans les entreprises. Vendredi après-midi, le ministère du Travail a mis en ligne une nouvelle version du protocole sanitaire que les employeurs doivent mettre en place. Les recommandations y sont plus précises, notamment sur le recours au télétravail.
Les entreprises qui ne feront rien seront dans le viseur de l'administration
Ces entreprises doivent en effet désormais fixer "un nombre minimal de jours de télétravail par semaine pour les postes qui le permettent". Dans les autres zones (non concernées par le couvre-feu), le ton est moins pressant, mais, selon le protocole, les employeurs sont "invités" à faire de même. Tout cela doit toutefois se faire "dans le cadre du dialogue social de proximité".
Mercredi soir, Emmanuel Macron avait préconisé "deux à trois jours de télétravail par semaine". Dans le protocole, il n’y a pas de quantum, mais les entreprises qui ne feront rien seront dans le viseur de l’administration. En effet, l’enjeu va au-delà de la protection des salariés sur le lieu de travail. Il s'agit aussi de réduire l’affluence dans les transports en commun, ce qui représente une question d’intérêt général.
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De nouvelles règles pour les salariés
Dans les zones soumises à couvre-feu, les entreprises doivent "adapter les horaires de présence afin de lisser l’affluence aux heures de pointe". Pour cela, il faudra organiser le travail pour que tout le monde n’arrive pas, et ne reparte pas, au même moment.
Pour ce qui est des repas à la cantine, le ministère du Travail annonce qu’une fiche va être rédigée, prenant en compte les évolutions récentes, transposant aux restaurants d’entreprise la règle des six personnes maximum par table.