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Covid : des Belges viennent se faire dépister en France pour profiter de la gratuité des tests

Lionel Gougelot - Mis à jour le . 1 min
Test PCR Laboratoire dépistage Covid
Certains Belges profitent du système français pour venir se faire dépister de l'autre côté de la frontière. (Image d'illustration) © Thomas COEX / AFP

Europe 1 est allé à la rencontre des Belges frontaliers qui viennent se faire dépister contre le Covid-19 en France, pour profiter notamment de la gratuité des tests PCR. En Belgique, ils doivent débourser 47 euros.

Un parcours de soin trop complexe et surtout des tarifs élevés… De nombreux Belges qui habitent à proximité de la frontière française préfèrent venir se faire dépister contre le Covid-19 dans les laboratoires français. Les démarches sont plus rapides et le test est intégralement remboursé par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM).

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Sur le parking d'un centre de dépistage près de Roubaix, sont stationnées une petite dizaine de voitures immatriculées en Belgique. Jean-Claude et son épouse prévoient un long week-end au Touquet, et en attendant le passeport vaccinal, il leur faut un test PCR. "On habite à la frontière, c'est plus facile pour nous et puis, bien sûr, c'est gratuit", explique l'homme à Europe 1. "En Belgique, on paye 47 euros, quand même. À deux, c'est le prix d'un restaurant".

"Ici, on vient, on fait le test, on ressort"

Autre avantage, nous explique Héloïse, le dépistage français est beaucoup plus simple contrairement à ce qu'elle a pu expérimenter en Belgique. "J'ai dû appeler mon médecin traitant. Il m'a envoyé un code. Puis après, j'ai dû appeler l'hôpital pour prendre rendez-vous. Ici, on vient, on fait le test, on ressort", raconte-t-elle.

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Le résultat est connu en 24 heures, et les frais sont pris en charge à 100% par la CPAM. De quoi pousser Barthélémy, frontalier belge, à profiter un peu du système. "Vous avez sur le papier une case à cocher si vous n'avez pas de carte de sécurité sociale. Je pense que c'est pour les touristes qui viennent en France, mais comme on est frontalier, on profite aussi de cette opportunité-là", assume-t-il. Et si le bouche à oreille fonctionne en Belgique, l'afflux dans les centres français reste mesuré, assure un responsable de laboratoire. Mais à terme, cela pourrait coûter très cher à la Sécurité sociale.