Les enfants et adolescents français iront à l'école lundi "comme prévu", a indiqué dimanche le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, ajoutant que les tests de dépistage du Covid-19 seront "déployés encore plus fortement" dans les lycées. "Les enfants iront a l'école demain (lundi) comme prévu", a-t-il assuré sur BFM TV, promettant une rentrée "selon le protocole sanitaire renforcé".
"On va déployer encore plus fortement les tests"
"On va déployer encore plus fortement les tests", a ajouté le ministre, alors que des inquiétudes pointent une flambée de l'épidémie avec le retour des enfants à l'école et la détection en France de deux variants du Covid identifiés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud.
Ces deux souches, a expliqué le directeur général de la Santé Jérôme Salomon au Journal du dimanche, "toucheraient" plus les jeunes. "Il faut donc qu'on soit très attentif au milieu scolaire et universitaire". D'autant, a ajouté Jérôme Salomon, que "les enfants reviennent de différents endroits, en France ou à l'étranger", ce qui peut "rebattre les cartes de la situation épidémiologique".
"On reste très attentifs"
Interrogé sur ces déclarations, Jean-Michel Blanquer a indiqué que le protocole sanitaire pourrait être "accentué" dans le monde éducatif. "On est toujours capables d'ajustements dans le futur si nécessaire", a dit le ministre. "On est très attentifs, on reste vigilants", a-t-il martelé, "mais nous pouvons parfaitement organiser la rentrée demain".
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Concernant l'objectif de faire revenir les lycéens à 100% en présentiel le 20 janvier, Jean-Michel Blanquer a assuré que le "maximum" serait fait "pour que cette échéance soit tenue", en fonction, "évidemment", des chiffres de l'épidémie.
Des mesures différenciées selon les régions ?
Le ministre a également laissé la porte ouverte à des mesures différenciées selon les régions: "Si les choses devaient s'aggraver dans certains départements on pourrait prendre des mesures spécifiques. A ce stade, cependant, ce n'est pas envisagé", a-t-il répondu.
Jean-Michel Blanquer a aussi souhaité que les professeurs puissent être vaccinés le plus rapidement possible "au mois de mars au plus tard, si on arrive à le faire avant ce serait bien". Par ailleurs, interrogé sur la stratégie vaccinale du gouvernement, vertement critiquée ces derniers jours pour sa lenteur, il a souligné la "très grande attention" portée "au consentement des personnes".