Elles n'échapperont pas à la règle. Les écoles, et plus largement tous les établissements scolaires, seront concernés par d'éventuels délestages cet hiver, si la tension sur le réseau électrique est trop élevée. "La rentrée des élèves, le jour concerné (par un délestage), se fera en début d'après-midi, avec sans doute un repas qui sera néanmoins prévu pour les élèves qui sont à la cantine", a affirmé le ministre de l'Éducation Pap Ndiaye ce jeudi.
Concrètement, les familles seront prévenues la veille à 17 heures si l'établissement de leur enfant venait à fermer le lendemain matin.
L'interrogation de la garde des enfants
Autre précision de ce dispositif qui se dessine, les enfants prioritaires dont les parents ont des métiers qui les empêchent de les garder auront accès à des écoles épargnées par le délestage, selon le même schéma que lors de la crise sanitaire.
Tous ces chamboulements inquiètent les familles. Cela fait resurgir le spectre du Covid-19 et les organisations parfois chaotiques des emplois du temps lorsque des classes fermaient. "Ça va encore pénaliser les enfants dans leur scolarité", regrette Éric Labastie, président de la Fédération des conseils de parents d'élèves, au micro d'Europe 1. "Ça va aussi fortement handicaper les parents qui vont devoir gérer les enfants. Comment peuvent-ils le faire si eux-mêmes, dans leur lieu d'habitation, ils sont concernés par une coupure ?", s'interroge-t-il.
Les représentants syndicaux de l'éducation sont conviés au ministère ce vendredi à 16 heures pour une réunion en urgence.