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Dentition : sera-t-il bientôt possible de faire repousser nos dents ?

Nina Droff, avec AFP / Crédit photo : Pixabay/PourquoiPas - Mis à jour le . 1 min

Un groupe de chercheurs japonais travaille sur un traitement révolutionnaire pour faire repousser naturellement les dents. En modifiant une protéine responsable de la croissance des dents, il pourrait bientôt être possible de les faire repousser, et les premiers résultats des tests sont plutôt encourageants...

Un traitement révolutionnaire pour faire repousser naturellement les dents, c'est sur ce projet quelque peu original que travaille un groupe de chercheurs japonais . Ces scientifiques ont identifié le gène responsable de la croissance des dents, et ils ont constaté que lorsque ce gène s’exprime normalement, il stoppe la croissance de la dentition, une fois que toutes les dents définitives sont sorties.

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De premiers résultats encourageants

Les chercheurs ont donc utilisé un anticorps pour modifier ce gène et stimuler la pousse de nouvelles dents. Ils sont ainsi parvenus à en faire repousser plusieurs chez des chauves-souris et des furets à qui ils manquaient déjà des dents à cause d’une maladie. Après ses premiers résultats encourageants, le traitement va être testé sur des humains à partir de juillet 2024.

Le groupe de chercheur espère aboutir à un médicament efficace d’ici à 2030. Un médicament qui permettrait donc de faire repousser les dents naturellement et surtout de se passer d’implants et de prothèse dentaire.

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Une prochaine baisse des remboursements des soins dentaires

En attendant ce traitement révolutionnaire, en France, la Sécurité sociale souhaiterait baisser ses remboursements de soins dentaires (de 70% à 60%) à partir d'octobre, pour un montant de 500 millions d'euros par an qui serait transféré aux complémentaires santé. Une décision qui ne convient pas aux complémentaires santé ni sur le fond, ni sur la forme.

"Ce n'est pas à la hauteur des enjeux", a déclaré à l'AFP le président de la Mutualité française, Eric Chenut, critiquant une mesure "unilatérale" et "technocratique", qui "ne va pas permettre d'accompagner la transformation du système de santé, ni de répondre au virage préventif". Une future baisse de remboursement qui fait donc grincer des dents...