gare 1:37
  • Copié
Mélina Facchin (à Strasbourg), édité par Laura Laplaud
En gare de Strasbourg, les premiers vacanciers de l'été sont nombreux à attendre le départ de leur train sur le quai. Parmi eux, des familles ou de jeunes scouts prêts à découvrir leur premier camp louveteaux. Après deux années de Covid-19, tous ont qu'une idée en tête : partir, changer d'air, profiter.
REPORTAGE

Depuis jeudi soir, les élèves sont officiellement en grandes vacances d'été. Le premier flot de vacanciers va donc s'élancer. En gare de Strasbourg, les premiers vacanciers sont présents, les premiers trains commencent à se remplir. Grosses valises, lunettes de soleil, chapeaux de paille, tout est prévu pour profiter de l'océan à Soulac-sur-Mer en Gironde. Un petit périple pour Fanny et ses deux fils. "Le train a déjà un retard de cinq minutes, ensuite ce sera la course dans Paris pour choper le deuxième train, et le troisième train a été supprimé donc on avisera après ! On s'accroche, c'est pour la bonne cause", sourit-elle.

Beaucoup ont dû faire des économies

Marin, 9 ans, et ses camarades scouts vont moins loin, près de Nancy, pour une semaine en pleine nature avec leur cheffe Chloé. "On va faire plein d'activités, des constructions de cabanes, des jeux, des randonnées", décrit-elle. Moi, j'ai envie de faire des veillées avec des chamallows et dormir dans la tente", raconte Marin. "J'avais hâte parce que c'est mon deuxième camp à cause du Covid et c'est mon premier camp louveteaux."

Pour beaucoup, comme Mustapha qui part en famille au Maroc, il a fallu faire des économies. "Avec l'inflation, les prix qui augmentent, les vacances coûtent chères, on a réservé en avance, on a comparé les prix", détaille-t-il. "On a réservé au mois de mars, maintenant les prix ont doublé." Mais l'essentiel est de partir, de changer un peu d'air pour quelques semaines.