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Déraillement d'un TGV : "Les vitres étaient toutes fendues", raconte une passagère

Jonathan Grelier - Mis à jour le . 1 min

Un TGV transportant 348 passagers, qui devait relier Strasbourg à Paris, a déraillé jeudi matin au nord de la ville alsacienne. "Ça s'est passé très très vite. Il y a eu un énorme, énorme, coup de frein (...). On a eu l'impression qu'on allait se renverser", témoigne une passagère sur Europe 1.

Des passagers "très choqués" avec des "crises de panique" pour certains. Une passagère du train à grande vitesse (TGV) qui reliait Strasbourg à Paris et a déraillé jeudi matin raconte en ces termes l'accident au micro d'Europe 1. Celui-ci a eu lieu à 7h45 à une trentaine de kilomètres au nord de la ville alsacienne. Le conducteur du TGV a été blessé lors du déraillement et évacué en "urgence absolue" (son pronostic vital n'est toutefois pas engagé).

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Sur 348 passagers à bord, 21 ont également été blessés et déclarés en "urgence relative". "Ça s'est passé très très vite. Il y a eu un énorme, énorme, coup de frein qui a semblé durer très longtemps parce qu'on a eu l'impression qu'on allait se renverser", témoigne la passagère.

Un "affaissement de talus" à l'origine de l'accident

La motrice de ce TGV, ainsi que les quatre voitures de têtes, sont sorties des voies, selon un porte-parole de la SNCF . Mais "le conducteur a réussi à actionner le dispositif de freinage d'urgence afin de mettre en sécurité les voyageurs", a-t-il indiqué. L'accident s'est produit alors que le train roulait à 270 km/h et a été causé par un "affaissement de talus très important dans le secteur de Saverne", toujours selon la SNCF, ce qui a été confirmé par la gendarmerie.

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"Les cailloux volaient"

"Les cailloux volaient, les vitres se sont fendues. Il se trouve que moi, je suis à l'étage, au niveau de la rame 15, c'était au milieu, donc je n'étais pas dans les premiers wagons qui ont subi le choc. Néanmoins, les vitres étaient toutes fendues. On a eu plus des décharges d'adrénaline que des chocs physiques, ça va", raconte encore la passagère. Une enquête interne a été ouverte par la SNCF.