C'est une nouvelle qui pourrait améliorer le quotidien de plusieurs centaines de milliers de personnes : pas moins de 400.000 travailleurs de plus de 55 ans, évoluant dans des secteurs spécialisés vont disposer, à partir de samedi et pour deux semaines, de créneaux de vaccination réservés contre le Covid-19. Ceux qu'on appelle les "travailleurs de deuxième ligne" sont notamment les conducteurs de bus, les routiers, les employés des pompes funèbres ou des abattoirs, les agents d'entretien et de nettoyage, les salariés des centres de tri de déchets, les agents de sécurité dans les commerces.
"Tension permanente"
Parmi les métiers éligibles, on retrouve aussi les caissiers et caissières, comme Danièle, qui exerce son métier dans le Var et pour qui cette mesure est "une très bonne nouvelle", comme elle l'assure mardi à Europe 1. "Par chez moi, on a beaucoup de mal à trouver des créneaux pour se faire vacciner. Toute la journée, on est confrontés à un public et des gens de tous âges et de tous milieux qui risquent de nous contaminer. Là, on vit avec la 'hantise' d'attraper le virus, d'être malade, de le passer à nos proches, à nos famille… C'est une tension permanente", confie-t-elle.
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Certes, ces travailleurs très exposés sont protégés avec des masques, des gants ou encore des vitres, "mais on rencontre tellement de monde du matin au soir", soupire la caissière. "On a beau se protéger, le risque est toujours là. Si la vaccination nous apporte cette possibilité-là, de pouvoir revivre normalement, c'est un atout supplémentaire" dans l'optique de retrouver un semblant de vie normale.