Publicité
Publicité

"Des dégradations hallucinantes", l'université de Rennes 2 sacagée suite à des manifestations étudiantes

Geoffrey Branger . 1 min

L'université de Rennes 2 est fermée jusqu'à ce week-end à cause de graves dégradations laissées par des manifestants qui ont bloqué le campus pour protester contre les coupes budgétaires. Vols, destructions de mobilier et tags politiques ont transformé les lieux en véritable squat, tandis que la présidence reste silencieuse face à ces actes.

L'université de Rennes 2 est fermée jusqu'au moins ce week-end suite à d'importantes dégradations. La faute à des manifestants qui pendant plusieurs jours ont bloqué le campus pour dénoncer des coupes budgétaires de l'université. Résultat, ils ont laissé les locaux dans un état désastreux.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Tags, vols et destructions de matériel

"Des dégradations hallucinantes", ce sont les mots d’une étudiante avec qui Europe 1 a pu échanger. Elle recense notamment des vols de vidéoprojecteurs, des destructions de mobilier, des détritus partout, mais aussi des tags sur les murs. Elle compare son université à un véritable squat, des informations que confirme Yvenn Le Coz, délégué national de l’UNI, l’Union nationale inter-universitaire.

"Un amphi saccagé, l'entièreté des murs quasiment tagués avec des messages appelant à s’en prendre à la police, appelant à faire la révolution… Le problème, c'est qu'en dehors du fait qu'empêcher les étudiants d’étudier c’est problématique, il va y avoir un coût pour ces dégradations qui va s’élever à des dizaines de milliers d’euros. Et ça, c'est le contribuable qui va devoir payer", regrette-t-il.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Une présidence qui se rend complice"

Mais ce qui surprend le plus, c’est l’absence de réaction ferme de la présidence de l’université. “Rennes 2 n’a jamais sanctionné aucun des étudiants bloqueurs, ni aucun des étudiants qui ont dégradé l’université, donc forcément, ils se sentent tout-puissants, ils peuvent continuer à le faire", assure Yvenn Le Coz. "Finalement, on a une présidence qui se rend, par son inaction, complice. Quand on voit son communiqué ou les mails qui sont transmis aux étudiants, à aucun moment, la présidence ne condamne ces dégradations."

En tout, selon plusieurs témoignages, entre quelques centaines et un millier d’étudiants auraient participé à ce blocage, sur les 22.000 scolarisés au sein de l'Université Rennes 2.