C'est ce que l'on peut appeler une sacrée boulette. Durant leur année de Terminale, 24 élèves du lycée international Nelson-Mandela de Nantes n'ont pas étudié le bon programme d'histoire. Ces lycéens en ont fait la découverte la veille de l'épreuve du baccalauréat à laquelle ils ont tout de même dû se présenter mercredi. Une nouvelle d'autant plus préjudiciable qu'il s'agissait de candidats à un double bac français et espagnol pour lesquels les notes en dessous de 10 sont éliminatoires.
"On a fait ce qu'on pouvait, mais on ne pouvait pas répondre correctement au sujet", regrette Laurine, 17 ans complètement désabusée et certaine d'avoir raté cette épreuve majeure du bac. "J'ai utilisé ce que je savais mais ça va être un hors-sujet bien sûr". Et pour cause, son professeur s'est trompé de programme et les 24 élèves de cette classe s'en sont aperçus la veille en échangeant avec des lycéens suivant le même cursus, dans un autre établissement nantais. "Eux ont fait le programme déjà en place depuis plusieurs années. Et il y en a un nouveau qui va être mis en place à la rentrée prochaine. Et nous, c'est celui qu'on a déjà étudié", explique-t-elle.
Des mesures seront prises, assure le rectorat
Un examen que la jeune fille a tout de même passé malgré ses très bons résultats obtenus le reste de l'année dans cette matière. Les parents d'élèves se sont mobilisés et ont demandé au rectorat de ne tenir compte que du contrôle continu. Stéphane, le père d'un autre lycéen, refuse de charger le professeur. "L'erreur est humaine, il faut simplement la reconnaître. On souhaite, s'il est possible, avoir le meilleur résultat entre la moyenne générale qu'ils ont eue au cours de l'année et le résultat à cette épreuve là".
Dans un communiqué, le rectorat de Nantes a indiqué que des mesures seront prises pour que cette situation ne porte aucunement préjudice aux candidats.