Jean-Marc Reiser a été mis en examen et écroué la semaine dernière pour la disparition de Sophie Le Tan. Pourtant sa mère, 81 ans, ne croit pas à sa culpabilité mais elle souhaiterait lui poser la question "droit dans les yeux", comme elle confié au Parisien jeudi.
Un "bon garçon". "S'il a tué cette jeune fille, si c'est vrai, ça fait de la peine. J'entends bien lui demander droit dans les yeux s'il l'a fait ou pas", a déclaré Marie-Louise isolée dans son petit deux-pièces de Niederbronn-les-Bains, dans le Bas-Rhin. "Il a peut-être quelque chose de pas normal dans sa tête", s'interroge-t-elle.
Marie-Louise a raconté au quotidien qu'elle avait reçu son fils et sa compagne le 7 septembre dernier, jour de la disparition de la jeune étudiante à Strasbourg. "Il allait bien. Il était heureux. Il n'a rien dit…" La grand-mère de trois enfants raconte l'enfance quelque peu compliquée de Jean-Marc Reiser, qu'elle a laissé avec son père alcoolique lorsqu'il avait 17 ans, tout en assurant que c'est "un bon garçon, gentil, serviable et aimant mais parfois énervé."
"La police lui en veut". Bien qu'elle soit au courant du passé judiciaire trouble de son fils - il a notamment été condamné à 15 ans de prison pour des viols - , Marie-Louise assure que "la police lui en veut." Elle assure qu'elle ne croit pas à l'implication de Jean-Marc Reiser dans la disparition de Sophie Le Tan et que "c'est n'importe quoi", ce qui ne l'empêche pas de vouloir lui poser la question face à face.
Une étudiante disparue avant de visiter un appartement. Sophie Le Tan, une étudiante qui s'apprêtait à entrer en troisième année de licence en économie-gestion à l'université de Strasbourg, a disparu le 7 septembre. Elle avait rendez-vous en début de matinée ce jour-là pour visiter un appartement à Schiltigheim mais n'a plus donné signe de vie depuis.