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Charles Luylier (correspondant en Occitanie) / Crédits photo : LUC AUFFRET / ANADOLU / ANADOLU VIA AFP
Emmanuel Macron a annoncé dimanche la dissolution de l'Assemblée nationale afin de rétablir l'ordre après les mouvements étudiants, mais le pari est risqué face à un Rassemblement national (RN) en pleine dynamique. Au micro d'Europe 1, une électrice confie son inquiétude.

Une nouvelle campagne électorale démarre : Emmanuel Macron a répondu à la victoire historique de l'extrême droite aux européennes dimanche par une dissolution retentissante de l'Assemblée nationale, un coup de poker qui plonge la France dans un profond flou politique. Trois semaines éclairs s'ouvrent avant le premier tour des législatives le 30 juin puis le second le 7 juillet, à la veille des Jeux Olympiques de Paris (26 juillet - 11 août).

"Je suis sous le choc, c'était inattendu"

Cette situation inattendue a provoqué un véritable séisme politique. Au micro d'Europe 1, une électrice confie ses peurs face à ce retournement de situation : "C'est risqué parce qu'on ne peut pas dire l'avenir. On a peur que ça bascule du côté effrayant. Pour l'instant, je suis sous le choc, c'était inattendu. Généralement lorsqu'il y a une dissolution, on en entend parler avant, il y a des signes avant-coureurs mais là boum ! Le jour du vote en plus".

En attendant, le temps est suspendu à l'Assemblée nationale. "Tout le programme est annulé. C'est un peu le coup de massue. Personne n'avait vu le coup venir", glisse une source parlementaire à l'AFP.