L'ombre des délestages plane sur la France. Le gouvernement n'exclut pas l'hypothèse d'avoir recours à des coupures de courant volontaire dans certaines villes ou départements à partir de janvier, pour soulager le réseau électrique français. Si cette solution venait à être retenue, le fonctionnement des foyers s'en trouveraient considérablement impacté. L'éclairage, internet, la téléphone ou autres machines à laver et réfrigérateurs seraient alors inopérants.
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Mais ces délestages vont également impacter tous les systèmes automatisés et électriques qui envahissent les rues ou nos lieux de travail. En cas de coupure de courant, les ascenseurs et les escalators ne fonctionneraient plus, tout comme les métros, le tramway, et l'ensemble des transports ferroviaires.
Cartes bleues, distributeurs, magasins... Tout pourra être impacté
De leur côtés, les automobilistes ne pourront plus se rendre dans les stations-service car les pompes ne pourront plus délivrer de carburant. Les feux de signalisation et l'éclairage public resteront éteints dans certaines zones, bien qu'ils soient considérés comme des infrastructures prioritaires. C'est en tout cas une hypothèse que retient le ministère de la Transition écologique.
Il faudra également se passer de carte bleue car il sera impossible de payer avec. "Ce qui peut être impacté, ce sont les systèmes pour les achats", précise Yann Dolbeau, co-fondateur d’Enoptea filiale d’Epsa, un cabinet de conseil en optimisation de performance. "Aller acheter quelque-chose chez son commerçant pourrait être compliqué car tous les TPE et les modules de paiement sont alimentés électriquement donc il peut être prudent de retirer de l'argent en liquide." Néanmoins, pour se procurer des espèces, il ne sera pas possible de recourir aux traditionnels distributeurs de billets.
Certains magasins devront également fermer leurs portes puisque les sas d'entrée sont bien souvent électriques, tout comme ceux de nombreux immeubles. Une nouvelle preuve - s'il en fallait - de l'omniprésence des systèmes électriques sur notre quotidien