Les émeutes de la nuit de vendredi à samedi, où des boutiques du centre-ville ont été vandalisées et pillées, ont vidé les rues de Marseille. Les boutiques qui ne sont pas barricadées gardent souvent portes closes, difficile donc de trouver un magasin ouvert. La nuit du samedi au dimanche a été plus tranquille, grâce à des renforts policiers et aux commerçants qui ont protégé leur vitrine. Mais le cœur n'est pas vraiment aux soldes dans les rues qui portent encore les stigmates des affrontements.
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400 boutiques vandalisées
Raphaël est restaurateur. À deux pas du Vieux-Port, il a tenu à ouvrir malgré tout son coffee-shop, même si les clients risquent de ne pas être au rendez-vous. "Nous, on a de la chance, tout ce que l'on peut nous voler ce sont des cookies. Il ne faut pas se laisser abattre par des gens qui veulent nous mettre à genoux", relativise le commerçant.
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À Marseille et dans les communes alentours, 400 boutiques ont été vandalisées, selon la Chambre de commerce et d'industrie (CCI). Elles ont été pillées alors qu'elles venaient de recevoir leur stock pour les soldes.