Emmanuel Macron a annoncé sur Twitter que l'ex-otage Sophie Pétronin, arriverait vendredi en France et qu'il irait l'accueillir à son arrivée. "Je viens d'échanger quelques mots par téléphone avec Sophie Pétronin. Quelle joie d'avoir entendu sa voix et de savoir qu'elle est maintenant en sécurité ! Je l'accueillerai à son retour en France demain", a tweeté le président français, qui a parlé au téléphone vers minuit avec l'ex-otage, quelques heures après l'annonce de sa libération.
Je viens d’échanger quelques mots par téléphone avec Sophie Pétronin. Quelle joie d’avoir entendu sa voix et de savoir qu’elle est maintenant en sécurité ! Je l’accueillerai à son retour en France demain.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 8, 2020
Sophie Pétronin, 75 ans, dernière otage française dans le monde, a recouvré la liberté au Mali après quatre ans de détention aux mains présumées des jihadistes, ont annoncé les autorités maliennes jeudi. Des images tournées à l'aéroport de Bamako montrent le fils de Sophie Pétronin, Sébastien Chadaud, arrivé mardi au Mali, tomber dans les bras de sa mère à la descente de l'avion.
"Immense soulagement"
Elle a été libérée en même temps que l'homme politique malien Soumaïla Cissé et deux Italiens. Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé ont embarqué dans un avion à Tesssalit, ville du nord proche de la frontière algérienne, avant de retrouver les leurs à Bamako.
Après la nouvelle de sa libération jeudi soir, Emmanuel Macron avait exprimé son "immense soulagement". "À sa famille, à ses proches, j'adresse un message de sympathie. Aux autorités maliennes, merci. Le combat contre le terrorisme au Sahel se poursuit", avait tweeté le chef de l'Etat.
Sophie Pétronin est libre.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 8, 2020
Retenue en otage depuis près de 4 ans au Mali, sa libération est un immense soulagement. À sa famille, à ses proches, j'adresse un message de sympathie. Aux autorités maliennes, merci. Le combat contre le terrorisme au Sahel se poursuit.
Les proches de Sophie Pétronin, inquiets pour sa santé, n'ont cessé de presser le président et le gouvernement français d'accepter de négocier avec les ravisseurs. L'Elysée n'a donné aucun détail sur les circonstances de cette libération.