La France, l'Espagne et le Portugal ont officiellement lancé vendredi le projet de pipeline d'hydrogène vert entre Barcelone et Marseille. Un gazoduc sous marin qui devrait être opérationnel dès 2030. L'Elysée est même agréablement surpris par la rapidité du travail sur ce dossier. Ce méga pipeline de 500 kilomètres serait un record mondial et avec 20 millions de tonnes d'hydrogène par an, il permettrait à l'Europe de réduire sa dépendance au gaz naturel. Pour Emmanuel Macron, ce projet remplit trois critères essentiels.
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Un projet de 2,5 milliards d'euros
"Pour le climat et donc baisser nos émissions. Mais aussi pour sortir progressivement du fossile, en particulier le plus émetteur, aller vers l'électrification du continent européen et substituer l'hydrogène au gaz fossile. Le deuxième objectif est un objectif d'industrialisation. Et le dernier est un objectif de souveraineté, d'autonomie stratégique, qui suppose de produire au maximum sur notre sol", explique le président français.
Évidemment, un projet d'une telle ampleur représente un coût : 2,5 milliards d'euros. Si l'Union européenne s'est engagée à payer le moitié, la France, le Portugal et l'Espagne devront régler le reste.