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Environ 2.000 personnes défilent à Paris contre les violences policières et les discriminations

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Les manifestants protestaient notamment contre le projet de loi asile-immigration (photo d'illustration).
Les manifestants protestaient notamment contre le projet de loi asile-immigration (photo d'illustration). © Zakaria ABDELKAFI / AFP

Des banderoles appelaient à une "riposte populaire face au racisme d'État, aux violences policières et contre la chasse aux sans-papiers et aux migrants", à "l'égalité des droits" et au "retrait du projet de loi asile-immigration".

Deux mille personnes, selon la Préfecture de police, ont défilé samedi après-midi à Paris lors d'une "marche des solidarités" pour dénoncer les violences policières , les discriminations et la politique migratoire du gouvernement qui incarnent selon elles un "racisme d'État". 

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Appel de plusieurs associations et collectifs. Des collectifs de soutien aux migrants et aux familles de victimes de violences policières ont ouvert la marche, sous la neige, vers 15h au départ de la place de l'Opéra. "Pas de justice, pas de paix", "Police partout, justice nulle part", "Mur par mur, pierre par pierre, nous détruirons vos centres de rétention", ont scandé les manifestants, réunis notamment à l'appel d'associations de soutien aux migrants et aux sans-papiers et d'organisations antifascistes, d'extrême gauche et anarchistes.

Des banderoles appelaient à une "riposte populaire face au racisme d'État, aux violences policières et contre la chasse aux sans-papiers et aux migrants", à "l'égalité des droits" et au "retrait du projet de loi asile-immigration ". Des manifestants ont également affiché leur soutien aux Kurdes, notamment à Afrine, ville du nord-ouest de la Syrie encerclée par les forces turques. Martine Davy, 54 ans, est venue dénoncer la politique "anti-migrants" de la France : "Ce n'est pas normal que des gens venus en France pour échapper à la mort meurent de froid chez nous, ce n'est pas normal qu'on enferme des enfants, des bébés dans des centres de rétention". 

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