Festival Interceltique 1:28
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Charles Guyard // Crédits photo : Ugo Padovani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Alors que débute la deuxième semaine du mois d'août, Europe 1 fait découvrir les métiers phares de la saison estivale. On continue cette série avec le métier de programmateur de festivals. Il n'y a pas un week-end durant l’été sans que la musique ne résonne quelque part en France.

L’été, période rêvée pour participer à un festival de musique. Et si les festivaliers savourent, les programmateurs, eux, sont sur le pied de guerre. Depuis plusieurs semaines, Jean-Philippe Mauras travaille sur la programmation du 52ᵉ Festival interceltique de Lorient. Et depuis le lancement du festival, le 4 août dernier, il baigne dans un rythme infernal. "C'est 10 jours et 10 nuits, 300 concerts et le 14 août, on va commencer à démonter, puis tranquillement commencer à se dire que c'était une belle fête", déclare le programmateur au micro d’Europe 1.

"Je ne vois jamais un concert en entier"

Une belle fête, certes, mais qui nécessite surtout une sacrée endurance. Le programmateur se lève à 6h30, il enchaîne les réunions, déjeune avec ses partenaires et accueil des artistes. "Je ne vois jamais un concert en entier, à chaque fois, je passe cinq à dix minutes sur les différentes scènes. L'année dernière, je marchais entre 17 et 18 kilomètres par journée de travail. Mes proches me disent que je travaillais mon Summer Body", raconte Jean-Philippe Mauras au micro d’Europe 1

Il n'y a pas que la silhouette que Jean-Philippe travaille, il y a aussi les langues pour les échanges avec des artistes du monde entier. "Ça se partage entre l'anglais et l'espagnol, mais également le gallois, le breton, le gaélique. C'est ça le festival interceltique", rapporte le programmateur. Les vacances, ce n’est pas pour tout de suite pour Jean-Philippe. L’édition 2023 n'avait même pas commencé que la suivante, en 2024, se prépare déjà depuis plusieurs semaines.