Pour plus de 500.000 Terminales en bac général et technologique, ce sont les derniers jours de révision en vue des épreuves de spécialité. 1:45
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Louise Sallé , modifié à
Pour plus de 500.000 Terminales en bac général et technologique, ce sont les derniers jours de révision en vue des épreuves de spécialité qui se dérouleront du 20 au 22 mars. Europe 1 s'est rendue au lycée Montaigne dans le 6e arrondissement de la capitale, où la tension monte peu à peu.

C’est la dernière semaine de révisions pour les plus de 500.000 Terminales en bac général et technologique. Les épreuves de spécialité se déroulent du lundi 20 mars au mercredi 22 mars. Les notes de ces examens ont les plus forts coefficients (32% à elles deux) et comptent, pour la première fois cette année, dans le dossier Parcoursup. Cette série d’épreuves fin mars avait été voulue par la réforme du bac en 2019, mais le calendrier n’avait jamais été appliqué en raison de la pandémie de Covid-19.

Ultimes conseils dans une atmosphère tendue

Au lycée Montaigne, dans le 6e arrondissement de Paris, le stress monte pour les élèves de Terminale qui testeront pour la première fois, lundi, ces épreuves de spécialités. Leurs professeurs, heureusement, ont pu finir le programme à temps et consacrent la dernière semaine de cours aux révisions. "Interdiction de réviser dimanche à 11 h du soir !", insiste Thierry Gasnier, professeur de spécialité d'histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques, qui livre quelques ultimes conseils et répond aux questions des élèves angoissés. Cet enseignant n’a jamais ressenti une atmosphère aussi tendue la veille du bac.

"Le bac arrive en plein milieu de Parcoursup, ce qui est la première fois", explique-t-il au micro d’Europe 1. "Il y a eu déjà tout le stress du choix des formations…", rappelle Thierry Gasnier. "Cette épreuve de spécialité représente un coefficient 16 pour la note finale du bac, et surtout un coefficient important dans le dossier Parcoursup", indique-t-il. "Donc les élèves ont un peu l'impression de passer un concours d'entrée dans l'enseignement supérieur…", se désole l’enseignant.

Un pied dans Parcoursup, l’autre dans le baccalauréat 

Sur la plateforme Parcoursup, fin mars, les élèves doivent aussi finaliser leur dossier. Une charge lourde pour Elvire et Olivier. "En ce moment, je croule vraiment sous le travail et c'est hyper compliqué de m'organiser", déplore Elvire. "Moi, je trouve ça super stressant de faire mes lettres de motivation, alors qu’il y a le bac… Ça prend beaucoup de temps", complète Olivier. 

Vers une "démobilisation" des élèves à partir d’avril ? 

Dans une salle voisine, Benoît Audoubert, fait réviser les fonctions dérivées à ses élèves de spécialité mathématiques. Ce professeur continue d'espérer le retour de l’ancien calendrier. "Cette épreuve de mars est problématique à cause du rythme infernal qu'elle nous oblige à tenir, et parce que les élèves ont tendance à se démobiliser une fois que les épreuves sont passées", confie-t-il.

Après les épreuves de spécialité et le bulletin du deuxième trimestre, une grande partie du bac est, en effet, jouée début avril.