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Faut-il interdire les grèves à la SNCF pendant le mois de mai ? À la gare Montparnasse, les voyageurs sont partagés

Chloé Faroux - Mis à jour le . 1 min

Le mois de mai 2025 sera un mois rempli de ponts. Une opportunité parfaite pour les Français de partir quelques jours et de profiter d'un peu de temps en famille. Mais une grève à la SNCF pourrait gâcher de nombreux projets. A la gare Montparnasse, à Paris, les voyageurs sont partagés à l'idée d'interdire les mouvements sociaux à la SNCF pendant le mois de mai.

Le mois de mai approche à grands pas et avec lui, tous les ponts qui le rendent si unique. Un bon moment pour s'échapper des grandes villes et de profiter de sa famille et du beau temps. Mais pour ceux qui ont fait le choix du train, le pont du 8-Mai risque d'être mouvementé.

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Sud Rail ainsi que la CGT appellent, les conducteurs et les contrôleurs à se mettre en grève pour de meilleures primes et de meilleurs plannings. Une grève qui agace les Français, qui se disent favorables à 65% à l'interdiction des grèves à la SNCF durant le mois de mai, selon un sondage CSA pour Europe 1, paru ce samedi. 

Des revendications incompréhensibles pour certains

À la gare Montparnasse, le sujet fait débat au sein des voyageurs. "Moi je suis pour l'interdiction de la grève des trains. C'est toujours en période de vacances ou des ponts", s'agace Yvonne, qui faute de train durant la semaine du 8-Mai, va devoir changer ses plans. 

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"J'ai un voyage de prévu le 9 mai, un Guingamp-Paris. S'il n'y a pas de train, comment je fais pour remonter à Paris ? Donc, je vais louer une voiture ou bien, je vais prendre le bus, ou un BlaBlaCar...", confie-t-elle au micro d'Europe 1. 

Une colère partagée par Patrick, qui explique ne pas comprendre les revendications de cette grève. "J'estime que les agents de la SNCF qui ont quand même eu des réalisations salariales supérieures à l'inflation, faire une grève dans le cadre de ces conditions-là aujourd'hui me paraît un peu abusif", estime-t-il. 

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Une perte colossale pour le réseau

Mais un peu plus loin sur les quais, pour Madeleine, 25 ans, pas question de toucher aux droits de grève. "La grève, ça a toujours été un moyen super important de se faire entendre. Si on regarde la finalité des choses, personne n'est pénalisé par la grève. Certes, ça peut être un peu embêtant sur le moment, mais au long terme, ça reste positif dans le sens où ça aide les travailleurs", juge la jeune femme. 

Selon le ministre des Transports Philippe Tabarot, un jour de grève représente 10 millions d'euros investis en moins dans le réseau.